L'auberge des âmes héroïques

Messages : 19 Date d'inscription : 04/02/2016

Car toute bonne chance a une fin,

Parceque chacun de nos personnages arrivera au bout de son épopée un jour.

Ce fut un réel plaisir de RP avec vous tous ici, voir cet endroit vide m'emplit d'une grande tristesse...

Malgré les départs, les RP foireux, ceux qui ne commenceront jamais, ceux qu'on ne pourra pas terminer,
On est passés de Yammer a ce Forum (bien plus accueillant, bravo pour le design c'est vraiment très coloré, et apaisant.).

Je suis vraiment heureux d'avoir fait votre rencontre et aussi plein de regrets de ne pas avoir assez profiter de vous, j'ai choisi les études au RP et la rareté de mes inits est devenue une légende a tel point qu'elle aurait le droit a sa propre place dans cette auberge.

Si vous repassez ici un jour je vous propose de clore ce Forum d'une belle façon, en donnant une fin a vos personnages dans cette même auberge Smile

J'ouvre donc le Bal.

Vlad ~ L’épéiste a la lame aussi tranchante que son arrogance

Un homme de taille moyenne pousse la porte de l'auberge, la surprise peut ce lire sur son visage encapuchonnée lorsqu'il découvre cette auberge vide. Vêtu d'une large cape, portant une épée au proportions hors-norme, a la lame aussi longue que lui et anormalement large, dans son dos, il prend place au bar, laissant derrière lui les tables vides.

Contrairement au bar les tables sont nappées, une miche de pain frais disposée au centre de chacune d'entre elles, toutes disposent de bancs et chaises pouvant accueillir une dizaines de personnes.
Derrière le comptoir auquel a pris place le nouveau venu une porte laisse entrevoir un établi de cuisiner sur lequel sont alignées des tranches de viandes visiblement d'une fraîcheur irréprochable elles aussi.

Le Patron fini par apparaître, descendant les escaliers a la droite du bar, puis passant la porte a la gauche du comptoir pour ce positionner devant son nouveau client.

Baderon : " Bienvenue étranger, je ne t'ai jamais vu par ici auparavant ? Sache que ton or ne vaut rien, si tu souhaite rester le seul prix a payer sera ton histoire. Il y'a une fin a toute épopée mon jeune ami, si tu est assis là, accoudé a mon comptoir, la tienne vient vraisemblablement de prendre fin."

Vlad : " Qu'il en soit ainsi. J'ai rencontré des aventuriers défiant les limites de notre monde, vaincu des monstres dignes des plus grands cauchemars de l’humanitée. J'ai payer mes pouvoir du sang de mon ordre, mais ces derniers ont permis de sauver mes compagnons et ensemble nous avons sauver ce monde bien des fois. Que mon histoire prenne fin ici, je te la donne volontiers vieil homme. Je l'ai vécue, elle n'as pas de valeur, tes chambres ont intérêt a valoir le coup. "

A ces mots Baderon partit d'un rire tonitruant.

Baderon : " Je ne te demandes pas de me la céder, simplement de la partager avec moi ! Dit moi, que prendras-tu ? Si tu comptes simplement astiquer mon comptoir autant t'occuper des bancs là bas, et t'asseoir a une table. "

Baderon rit de plus belle.
Vlad retire finalement ça capuche, puis sort son épée, tandis que le Patron le regarde faire sans broncher.

Vlad : " Skare, manifeste toi, ici je n'aurais plus besoin d'une épée. "

s'adressant a Baderon : " Je ne boit jamais seul, je ferai honneur a ton alcool comme il ce doit lorsque mes amis seront là ! "

L'épée de Vlad fini par ce dématérialiser prenant la forme d'une jeune fille, ayant probablement le même âge que Vlad.

Ainsi, Skare pris place aux côtés de Vlad et les deux compères commencèrent a ce chamailler gentiment, redonnant un peu de vie à cette endroit si vide a leur entrée.

Messages : 561 Date d'inscription : 24/01/2016 Age : 26

Sous le soleil couchant de ce monde, brisant le silence d'une simple auberge se nourrissant d'histoire et de drame, la porte de la dite auberge s'ouvrit. Un jeune homme d'une taille plus que raisonnable passa la porte, derrière lui, une jeune femme au visage pure et fin tenant la main d'un jeune garçon.

Une petite famille venait de pénétrer dans l'auberge, ils admiraient les murs, les nappes, la nourriture présente sur les tables. C'est entre les deux questions que pouvait poser l'enfant à ses parents que le patron de l'auberge s'adressa à la petite famille.

Baderon : " Bienvenue étrangers, je ne vous ai jamais vu par ici auparavant ? Sachez que votre or ne vaut rien, le seul prix a payer sera votre histoire. Il y'a une fin a toute épopée mes jeunes amis."

Le père de famille hocha la tête, la femme et l'enfant suivirent le père jusqu'au comptoir, s'assirent l'un à coté de l'autre, le père, l'enfant et enfin la mère.

Doko : "Si le seul or que vous acceptez est le récit de ma vie, alors qu'il en soit ainsi ."

Le homme retira sa capuche et sa cape, laissant apparaître 2 cornes sur sa tête, des écailles rougeâtre au niveau de sa nuque et de ses épaules et une lueur rouge dans ses yeux.

La mère fit de même, ses cornes, des écailles bleu clair et des yeux aussi bleu que l'océan. L'enfant lui était sage, il jouait avec une sorte de pierre avec sa mère.

Doko : "Mon histoire est celle d'un garçon don la naissance vient de l'union impossible d'une femme pourchassant des êtres millénaire, tranchant les nuages de leur puissance et de leur sagesse, elle était une traqueuse de dragon, fasciné par leur histoire, fasciné par leur apparence, elle fit la rencontre d'un dragon aux écailles rouges. Le destin prit la vie de l'humaine et de son sang je poussa mon premier cris."

Baderon semblait très intéressé, après tout ce n'est pas tous les jours qu'on peut accueillir une petite famille de demi-dragon dans son auberge, il servi un verre à Doko qui, après une gorgée, continua son récit.

Doko : " Les années passèrent, mon père m'apprit à me défendre, me comprendre et a maitriser mes deux natures, mais alors que j'étais tout jeune, les traqueurs de dragons me séparèrent de mon père, seul et perdu, j'étais condamné à errer jusqu'à ma fin. Mais, parmi les traqueurs qui m'avaient séparé de mon père, un seul me sortit de ma solitude, ce traqueur aux yeux violet du nom de Hensel Nädel m'apprit à survivre, il m'apprit à me battre et plus que tout à ne pas avoir peur, en seul paiement il voulait que plus tard, à notre prochaine rencontre, il voulait que l'on s'affronte, un combat à mort pour assouvir sa soif de défis. Il me laissa à nouveau à moi même, endurci et entraîné à affronter la vie."

Doko but une nouvelle gorgée et se remit à raconter son histoire.

Doko : " C'est bien des années plus tard que je fit la connaissance de mes premiers compagnons d'armes, moi qui ne savait rien de l'amitié, moi qui ne connaissait que force brut et le combat, je fit la connaissance d'un père elfe, il m'apprit la plus importante chose qui m'est était donné d'apprendre : l'amitié. Malheureusement, le sort me prit mon ami le soir même ou il m'avait appris ceci, des mains d'une mage, il avait quitté notre monde, me laissant à nouveaux seul. La vie suivit son cour, j'avais rejoins les compagnons de mon amis elfe, j'ai fait la connaissance de sa fille que je jura de protéger, je me battais pour un jour revoir mon maître et honorer ma promesse. Avec ce groupe je traversa de nombreuses épreuves, la perte d'être cher, la défense au prix de multiples blessures, les rires, les pleures. J'ai parcourut de nombreuses terres jusqu'à ce que je puisse venger la mort de mon ami. Mon groupe et moi ne savions plus quoi faire et, par un miraculeux hasard, je tomba sur les traces d'une fille comme moi ."

Doko passa sa main dans les cheveux de celle qui était à ses côtés, ils se regardèrent avec le sourire puis Doko reprit son histoire.

Doko : "En la suivant, elle me mena dans son village, un village ou humains et dragons vivaient en harmonie, c'est dans ce village que, après tant d'année, je retrouva enfin mon père que j'avais il y a longtemps perdu. Je resta quelque jours dans ce village, profitant des retrouvailles avec mon père et d'être avec une personne qui me ressemble. Mais les meilleurs moments ont toujours une fin, les traqueurs avaient trouvé le village et préparaient une attaque, ils avaient accroché aux murs du village un message, ils laissaient les humains une chance de partir et de laisser les dragons mourir sans dommages collatéraux, mais, au dos du messages, il y avait une note, une note écrite par une main que je pouvais reconnaître entre mille, c'était Hensel qui m'affrontait en duel, le duel que l'on s'était promis il y avait des années et des années auparavant."

Baderon : " Après tout ce temps, le maître et son élève se retrouvent pour un ultime affrontement ou l'élève triomphe du maître et prend son flambeau."

Doko ria doucement. "Ça aurait put se passer ainsi, mais le destin en a décidé autrement. Les forces des traqueurs étaient là, tel un mur dressé pour empêcher nos vie d'aller plus loin, de ce mur, un homme aux cheveux rouge s'avança vers moi, mon maître le sourire au lèvre était devant moi, armes en mains, prêt à attendre que le duel qu'il avait tant attendu commence. Le duel dura plusieurs minutes et après un affrontement déchaîné ou chacun avait donné son maximum, je m'étais dressé debout, mon maître devant moi, genou à terre, la larme à l’œil et le sourire aux lèvres en voyant ce que j'étais devenu, un puissant guerrier. J'avais mes lames prête à en finir avec cette promesse, j'étais déterminé à en finir avec ce traqueur qui m'avait tout appris, mais, j'avais beau essayer d'en finir, mon corps, mon esprit, mon âme ne voulait pas éliminer cet homme qui était au final comme moi, assoiffé de défis. J'ai pleuré alors que lui avait accepté son sort, je sera une nouvelle fois mes lames et, trancha la tête de Hensel, enfin, le destin en avait décidé autrement, son corps avait disparut, une de ses amis avait usé de sa magie pour le transporter hors du champ de bataille. Soulagé de ne pas avoir finalement tué mon maître, moi et mes compagnons avons triomphé des traqueurs, j'avais gagné le duel face à mon maître et surtout, j'ai découvert une nouvelle chose. "

Doko se retourna vers sa moitié "l'amour".

Doko : "Les jours passèrent, j'étais un homme nouveau, plus mature, plus sage, Priim, cette demi-dragonne qui depuis ce jours ne m'a plus quitté et moi même avons trouvé un endroit pour vivre une nouvelle vie, grâce à un amis, nous avions trouvé une terre protégé pour notre avenir, nous avons monté un foyer, et puis nous avons construit une famille ."

Le capuchon que portait l'enfant tomba, le patron put voir de petites cornes comme celles de ces parents, il vit aussi des écailles au niveau de sa nuque, des écailles d'une teinte violacé, enfin, ses yeux était rouge comme ceux de son père. Doko caressa la tête de son enfant, le sourire au lèvre.

Doko : "En hommage à l'humain qui m'avait permis de survivre, de devenir ce que je suis, j'ai nommé mon fils comme ce fier combattant, Hensel Maaras ."

Baderon servit à manger à la petite famille, un morceaux de viande par personne, l'enfant prit la viande et commença à manger sans se soucier du reste.

Baderon : "Quel histoire fascinante ! Décidément les aventuriers ne cesseront de m'étonner, mais dis moi, ce Hensel Nädel, qu'est il devenu depuis votre duel ? L'as tu revu ? ."

Doko : "Oh oui, je l'ai revu, je ne connais pas toute l'histoire mais de ce que je sais il a découvert quelque chose au sein des traqueurs de dragons, quelque chose qui lui a valut de la torture et une condamnation à mort. J'ai appris cela d'un être étrange qui le connaissait, j'ai accourut pour le protéger, j'ai retrouver une partie de mes anciens compagnons et ensemble on a réussit à le sauver, je l'ai amener voir mon enfant qui porte son nom, en le voyant, la joie se lisait sur ces yeux, il était surprit et ne savait pas quoi faire. Après quelques secondes ou il hésitait à prendre mon enfant dans ces bras, il se résigna, il partit en disant qu'il reviendrait quand il ne serait plus un danger pour nous, les multiples drogues et liqueurs qu'il avait ingéré pour devenir traqueur pouvait être dangereuses pour notre enfant. Ça mit quelques mois avant qu'il ne revienne pour accomplir son rôle de parrain. Je ne le vois pas très souvent maintenant, il va la ou le vent le porte, poursuivant sa route et ses aventures ."

Baderon : "Et bien mon enfant tu en as bien bavé, tu mérite d'être heureux et reposé. Toi et ta petite famille êtes les bienvenus ici, vous pouvez rester autant de temps que vous voulez !"

Ainsi, Doko, Priim et leur enfant Hensel, mangèrent à leur faim, riant aux éclats, redonnant un peu plus de vie à cet endroit baignant dans les histoire et les récits des anciens aventuriers.